Municipalité

PORTRAIT CROISE DE BOUCHEPORN « Cliquer sur la diapo« 

Bouche

————————————————————————————————————————————————    Liste des Maires de Boucheporn de 1760 à nos jours

Avant la Révolution, nous ne connaissons qu’un seul: MULLER Blaise 1760-1793
Entre les années 1793 à 1800 : BOYARD Nicolas et BOUSSER Nicolas.
1800-1812    : COLBUS Christian
1812-1816     : DOYEN Jean
1816-1817     : BECKER Nicolas
1817-1823     : LACROIX Simon
1823-1831    : MULLER Nicolas
1831-1841    : BOYARD Etienne
1841-1848    : GOUVION Jean
1848-1871    : MULLER Nicolas
1871-1880    : HUMBERT Georges
1881-1885    : COLBUS Jean
1885-1886    : GOUVION Jean
1886-1887    : HUMBERT Georges
1887-1891    : BOYARD Jean
1891-1896    : COLBUS Nicolas
1896-1897    : MULLER Jean-Pierre
1897-1903    : BACH Jean-Pierre
1904-1908   : BOYARD Jean
1908-1945   : COLBUS Mathias (pendant 37 ans)
Après la Libération, pendant quelques mois, jusqu’en octobre 1945: WEISSE Victor
1945-1947   : BECKER Victor
1

1947-1977   : COLBUS Nicolas
5

1977-2008  : SUTRELL Jean-Marie.

maire 002

Depuis mars 2008: FICKINGER Micheline (première femme Maire)

 

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Vie économique et professionnelle aux XVIIIème et XIXème siècles

Jusqu’à la fin du XIXème siècle et encore jusqu’en 1930, Boucheporn était essentiellement un village de cultivateurs et d’artisans.

On y vivait surtout de l’agriculture et de l’élevage. Les maisons, pour les propriétaires plus riches, y étaient spacieuses avec granges et écuries. Ces riches laboureurs possédaient beaucoup de terres et d’animaux. A côté d’eux il y avait des gens moins aisés qui ne possédaient qu’une vache ou des chèvres. Pour leur permettre de vivre, à côté d’un petit métier qu’ils pratiquaient surtout en hiver (tisserand, fileur de laines, etc.) ils étaient engagés par les gros cultivateurs, de la fenaison à l’automne comme journaliers, manœuvres ou domestiques.

Un des métiers les plus répandus dans tous les villages jusque vers la fin du XIXème siècle était celui de tisserand. A Boucheporn le chanvre et le lin étaient cultivés aux lieux-dits « Hanfeld, Flasfeld ».Dans le village, c’était surtout une des occupations principales en hiver pour les journaliers, les femmes et les jeunes filles. Pour la construction, on trouvait tous les matériaux sur place : carrière de pierres calcaires au Mottenbegr ou de grès près du bois « Pfaffloch », carrière de gypse à la « Gypskoul » au « Biehl », le sable à Porcelette ou à Kleindhal, le bois de construction et de chauffage dans les grandes forêts.

On ne manquait ni de menuisiers, ni de charpentiers, ni de maçons au village, ni aux environs. Le village avait également son maréchal-ferrant, son forgeron et son charron pour la fabrication de roues de voitures.

Liste des principaux métiers exercés à Boucheporn entre 1802 et 1850 :

Cultivateurs – fermiers – propriétaires – laboureurs : environ 20
Journaliers – domestiques – manœuvres – ouvriers : environ 12
Charrons – maréchaux-ferrants : environ 4
Charretiers – voituriers : environ 2
Charpentier : 1
Plâtrier : 1
Cordonnier : 1
Tisserands – tissiers – fileurs et cardeurs de laine : 5
Foulon – apprêteur d’étoffes – marchand de laine : 2
Tailleurs d’habit : 3
Cloutier : 1
Menuisier à Longeville : 1
Bûcheron : 1
Garde forestier : 1
Berger – bouvier – pâtre – hardier-vacher – porcher : 1
Cabaretier – aubergiste : 1
Médecin : 1
Desservants – curé et vicaire : 2
Militaires : 12

A partir de 1900, les métiers commencent à se diversifier davantage.

C’est ainsi qu’au recensement de 1910, on signale 4 mineurs de charbon.

Pendant la guerre de 1914 – 1918, les hommes non-mobilisés sont réquisitionnés pour aller travailler à la mine.

En 1936, le chiffre des mineurs est de 11. D’autres métiers nouveaux font leur apparition à Boucheporn en 1936 : le cantonnier, le sellier, le chauffeur, l’instituteur, l’électricien, le peintre, le carrossier, etc. Puis progressivement d’autres professions plus modernes arrivent au village : ouvrier d’usine (Carling), soudeur, conducteur d’appareil chimique, secrétaire, mécanicien, employés divers, boucher, coiffeuse, etc.

Le métier qui était prédominant jadis, à savoir les cultivateurs, diminue lentement, par la mécanisation, le regroupement des terres (remembrement) et l’attrait de métiers moins physiques et mieux rémunérés.

En 1978, il y avait encore 16 agriculteurs à Boucheporn.

aujourd’hui, ils ne sont plus que 4 ou 5.

 

Pour en savoir plus:
Conseil municipal
Commissions
Comptes-rendus du conseil municipal

 

Bibliographie :
« BOUCHEPORN 2000 ans d’histoire » par l’abbé Joseph COLBUS – Collection historique « monographies de la lorraine mosellane » – Fascicule n°71 – 1987